mardi, novembre 22, 2005

Le Transmongolien


Nous voilà de nouveau dans cette immense gare de Pékin. Le jour commence tout juste à faire sa place dans le ciel. Nous attendons dans un hall qui pourrait contenir des milliers de personnes, mais nous ne sommes qu’une dizaine à attendre patiemment le transsmongolien.
Le train arrive enfin en gare. C’est une de ces superbes machine russe qui porte fièrement le blason de la Mongolie, un cheval ailé. Après avoir été chaleureusement accueillis par notre Provodnitsa (Hôtesse du train) nous posons enfin les pieds dans le train. C’est une cabine à quatre places dans laquelle nous nous installons. Le décor est assez pittoresque, des rideaux à froufrous des coussins satinés et des murs en imitation bois massif, un véritable lieu sorti d’un roman d’Agatha Christie. Aux extrémités du couloir se tiennent deux samovars nous fournissant toute l’eau chaude nécessaire à notre survie. Nous sommes très vite rejoins par deux colocataires fort sympathiques. Un jeune mongol qui nous appris plus tard qu’il était un des organisateurs de l’élection de Miss Mongolie et un homme russe colonel dans la police criminelle mongole. Le reste de la voiture se peuple de quelques touristes que nous allons recroiser à l’avenir dans les recoins d’Oulan Bator.
Après s’être installé au milieu des cartons de fruits et légumes que nos amis apportent en souvenir de Chine le train prend la route de la Mongolie.
C’est au beau milieu de la nuit que notre adorable provodnitsa nous réveille pour le contrôle des papiers. Nous voici à la frontière en attente pendant quelques heures car nous changeons de format de rail. Pendant ce temps nous prenons une petite navette qui nous emmène vers un centre commercial du bout du monde. C’est dans un esprit assez tendu que nous faisons les boutiques avec l’image d’un train, qui s’envole sans nous et avec nos bagages vers la Mongolie. Nous avons finalement rejoins le train dans les temps. De nombreuses choses avaient changé dans le train, outre le nouvel écartement de roue nous avons découvert que les wagons en tête de train avaient changé. C’est alors que notre ami (dont je n’écrirais pas le nom car je n’ai jamais été capable de le prononcer ni de le comprendre) nous propose de nous inviter dans le nouveau wagon-restaurant. C’est dans un cadre très mongol (colonnes en bois sculptés de motifs traditionnels) que nous dégustons notre première assiette de « Buuz » (raviolis de mouton bouillis avec une bonne dose de graisse et remplis de l’eau de cuisson) qui ne sera pas non plus notre dernière. C’est au beau milieu du désert de Gobi que nous nous réveillons. Nous apercevons les premiers chameaux et les premières étendues interminables de ce pays. Le train commence doucement à freiner, les premières yourtes font leur apparition les abords se peuplent doucement quelques bâtiment s’imposent et le train finit par s’arrêter en gare d’Oulan Bator.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

ha c moi le mongole mais la description est plus bas donc nvm sur mon comment o dessus alala

Anonyme a dit…

franchement je v etre franc tu decrit avec humour c sympa j aime bien tes ecrits (je veux un povodnista pour noel)miss mongolie MDRrrr

Anonyme a dit…

hmmm o fait
oulal bator;)babator
ca a un rapport?

Anonyme a dit…

Mdr aval!

Sinon ben alors on attend la suite du blog! Encore encore en en redemande! Et jsuis d'acc avec Aval! C'est très sympa comme tu racontes ça!