mercredi, novembre 23, 2005

Images transmongolien









































































1. Le transmongolien défile fièrement au milieu du désert.
2. Notre cabine, c'est l'heure de la sieste.
3. Le couloir où tout le monde s'entasse en quelques secondes.
4. Les provodnista avant le départ.
5. Sur le quais avant le départ de Pékin.


mardi, novembre 22, 2005

Le Transmongolien


Nous voilà de nouveau dans cette immense gare de Pékin. Le jour commence tout juste à faire sa place dans le ciel. Nous attendons dans un hall qui pourrait contenir des milliers de personnes, mais nous ne sommes qu’une dizaine à attendre patiemment le transsmongolien.
Le train arrive enfin en gare. C’est une de ces superbes machine russe qui porte fièrement le blason de la Mongolie, un cheval ailé. Après avoir été chaleureusement accueillis par notre Provodnitsa (Hôtesse du train) nous posons enfin les pieds dans le train. C’est une cabine à quatre places dans laquelle nous nous installons. Le décor est assez pittoresque, des rideaux à froufrous des coussins satinés et des murs en imitation bois massif, un véritable lieu sorti d’un roman d’Agatha Christie. Aux extrémités du couloir se tiennent deux samovars nous fournissant toute l’eau chaude nécessaire à notre survie. Nous sommes très vite rejoins par deux colocataires fort sympathiques. Un jeune mongol qui nous appris plus tard qu’il était un des organisateurs de l’élection de Miss Mongolie et un homme russe colonel dans la police criminelle mongole. Le reste de la voiture se peuple de quelques touristes que nous allons recroiser à l’avenir dans les recoins d’Oulan Bator.
Après s’être installé au milieu des cartons de fruits et légumes que nos amis apportent en souvenir de Chine le train prend la route de la Mongolie.
C’est au beau milieu de la nuit que notre adorable provodnitsa nous réveille pour le contrôle des papiers. Nous voici à la frontière en attente pendant quelques heures car nous changeons de format de rail. Pendant ce temps nous prenons une petite navette qui nous emmène vers un centre commercial du bout du monde. C’est dans un esprit assez tendu que nous faisons les boutiques avec l’image d’un train, qui s’envole sans nous et avec nos bagages vers la Mongolie. Nous avons finalement rejoins le train dans les temps. De nombreuses choses avaient changé dans le train, outre le nouvel écartement de roue nous avons découvert que les wagons en tête de train avaient changé. C’est alors que notre ami (dont je n’écrirais pas le nom car je n’ai jamais été capable de le prononcer ni de le comprendre) nous propose de nous inviter dans le nouveau wagon-restaurant. C’est dans un cadre très mongol (colonnes en bois sculptés de motifs traditionnels) que nous dégustons notre première assiette de « Buuz » (raviolis de mouton bouillis avec une bonne dose de graisse et remplis de l’eau de cuisson) qui ne sera pas non plus notre dernière. C’est au beau milieu du désert de Gobi que nous nous réveillons. Nous apercevons les premiers chameaux et les premières étendues interminables de ce pays. Le train commence doucement à freiner, les premières yourtes font leur apparition les abords se peuplent doucement quelques bâtiment s’imposent et le train finit par s’arrêter en gare d’Oulan Bator.

lundi, novembre 21, 2005

Images Pékin II (b)



































































1. Promenade au coeur de Beihai Gongyuan.
2. L'île de Jade une oasis de calme dans la grande ville.
3. Le Dagoba Blanc se dresse au sommet de l'île de Jade.
4. Dazhalan Jié notre petite rue fétiche.

dimanche, novembre 20, 2005

Images Pékin II (a)
















































































1. Toits du palais d'été.
2. Petite pagode du palais d'été.
3. Muraille de Chine de Huanghuacheng.
4. Restaurant dans les hutong de Pékin.
5. Mao est encore admiré par beaucoup de chinois.

samedi, novembre 19, 2005

Pékin II


Adieu Chine aux reflets argentés. Adieu Chine aux senteurs exotique. Adieu Chine et tes danses enivrantes. Laisse moi chanter nos derniers instants. Laisse moi conter tes merveilles avant mon départ.
Ha hem… Voilà notre dernière semaine à Pékin. Nous ne pouvons pas partir sans avoir admiré quelques merveilles qui trônent encore autour de nous. Tiantan Haoyuan Binguan ou temple du ciel, immense tour circulaire aux terrasses recouverte de marbre blanc. La muraille de Chine qui s’étend sur des milliers de kilomètres. Et pour finir le palais d’été résidence secondaire de la dynastie Qing.
Il est à noter que pour la muraille nous n’avons pas vraiment été au meilleur emplacement. Certes la muraille était plus sauvage à Huanghuacheng que sur des sites touristiques. Mais les habitants du coin exercent un véritable chantage sur les visiteurs. Faisant payer des taxes tous les 50 mètres de muraille dont les prix varient en fonction de leurs envies. Et attention si vous refusez de payer on vous jettera des pierres et une gentille petite dame vous attendra en bas d la muraille avec une hachette dans les mains. Emotions garanties.
Nous avons terminé notre séjour par la visite de petits (enfin… « petits » c’est vite dit) jardins comme Beihai Gongyuan et par le mausolée de Mao, la petite note rouge de notre escapade en Chine. Des rencontres nous ont permis de nous initier à la calligraphie et la musique chinoise, Loïc est devenu un expert en cerf-volant et en diabolo. Et nous avons retenu notre souffle lors d’un spectacle de contorsionniste assez époustouflant. (j’ignorais qu’on pouvait se tordre autant).

vendredi, novembre 18, 2005

Images retours vers Pékin (b)
































































1. Qintai Lu de nuit. En rounte vers l'opéra.
2. Joueur de flûte.
3. L'orchestre d'ouverture de l'opéra.
4. Joueuse d'Erhu ou violon chinois.

jeudi, novembre 17, 2005

Images retour vers Pékin (a)
















































































1. Club de danses et de chants au temple Wenshu.
2. Le Taïchi un art ancestral.
3. Le Fengshui est partout. Une porte au milieu d'une mare.
4. Porche dans les jardins du temple Wenshu.
5. Notre pauvre chauffeur luttant contre la neige.

mercredi, novembre 16, 2005

Retour vers Pékin


Nous sommes partis de bonne heure de Litang par le bus. C’est sous une petite tempête de neige que nous avons sillonné les routes montagneuses. Après une belle glissade du bus vers un ravin un peut trop près de la route notre chauffeur décide de mettre les chaînes. Le voyage se déroule sur deux jours avec cette même escale à Kangding. Nous voilà arrivés à Chengdu. Direction l’auberge en pousse-pousse où l’on a récupéré nos gros sacs de voyage pour fuir vers une auberge plus agréable.
La dernière journée dans Chengdu a été bien chargée. Nous avons refait le tour du centre ville comme à l’accoutumée, puis des jeunes branchés nous ont défié à un jeu de « balle plume ». C’est un morceau de caoutchouc au bout d’une plume que l’on se passe avec le pied sans la faire tomber. Pour nous reposer de cette partie nous avons fait une petite promenade dans le temple Wenshu. Comme dans beaucoup de parcs chinois on peut voir des clubs de danse, de chant, des gens faire du Taïchi et de la gym. Le soir enfin pour finir cette journée en beauté nous avons assisté à l’Opéra Sichuanai. Un grand cabaret traditionnel où nous avons pu admirer des marionnettistes, des contorsionnistes, des ombres … chinoises et des scènetes traditionnelles chantées.
Le lendemain nous avons sauté dans le train pour une dernière visite de Pékin.

mardi, novembre 15, 2005

Image Litang (d)














1. Ce monsieur est le guide spirituel qui nous a initié au pèlerinage.
(et devinez, qui se tient juste à côté?)

lundi, novembre 14, 2005

Images Litang (c)






















































































1. Jogging sacré de la journée à Qudënggäbù.
2. Une véritable usine à prière. (Ils sont forts ces bouddhistes)
3. Qudënggabù baigné de soleil.
4. Des moulins toujours plus gros.
5. Cow Boys du Far East.
6. Yack en promenade.

dimanche, novembre 13, 2005

Images Litang (b)


























































































1. Le Yack surveille les lieux sacrés.
2. Le Chöde Gompa domine la ville.
3. Le village dans les nuages.
4. Petite pause sur la route des prières.
5. Cabane sacrée remplie de prière.
6. La lamaserie Chöde Gompa.

samedi, novembre 12, 2005

Images Litang (a)





























































1. Petites Lamas dans le bus.
2. Temple sur la route Tibet Sud.
3. La route longe de sacrés ravins (sans sécurité).
4. Sur la route sans fin.

vendredi, novembre 11, 2005

Litang


Nous voilà en route pour Litang. Nous sillonnons les montagnes du Sichuan qui deviennent de plus en plus abruptes. Nous découvrons au fil du voyage d’immenses vallées fleuries de colza. La première partie du voyage aura durée 8 heures dans un bus assez confortable. Nous sommes arrivés en fin de journée à Kangding. Une petite ville dans la montagne (2500m d’altitude) où l’on commence à voir la culture tibétaine s’affirmer. Les gens parlent aussi bien le chinois que le tibétain et de nombreuses personnes sont en habits traditionnels. La ville de Kangding suit le cours tumultueux de la rivière Zheduo Hé, qui sépare la ville dans sa longueur.
Le lendemain matin il à fallu démonter la porte de l’hôtel pour sortir et rejoindre la gare routière. Nous voilà sur la route Tibet Sud, un des deux axes terrestres chinois permettant de rejoindre le Tibet. Le bus était beaucoup moins neuf que le précédent et pour cause, le goudron disparaît de la route après quelques kilomètres et fait place à un chemin de terre rocailleux qui suis le flanc des montagnes. Nous avons tout au long du trajet croisé quelques milliers de camions militaires. Nous avons été bloqués dans un village car la route était trop étroite et parfois nous passions de justesse en frôlant les ravins vertigineux qui bordent cette voie de fortune. Dans le Bus chaque bosse nous faisaient nous cogner au plafond ce qui amusait beaucoup trois jeunes filles en habit de Lama, le crâne rasé et qui se collaient des pelures d’orange sur le visage en guise de décorations tendances. Après des heures de frayeur nous voilà à Litang.
Ici vivre est tout de suite beaucoup plus difficile. Chaque mouvement vous fait prendre une inspiration plus grande et monter des marches relève presque de l’effort sportif. De plus l’altitude (le village est situé à 4680m) se fait sentir sur nos têtes et la migraine se fait de plus en plus forte. Litang, petite ville charmante où les habitants vous saluent chaudement de leur « Tashi delek » où les enfants se ruent sur vous avec leurs deux traits de morve qui coulent continuellement de leur nez. Je garde l’image de cette petite fille qui voulait nous garder chez elle à cause de nos yeux tout rond et de notre gros nez de gaulois. Nous avons été initiés au pèlerinage par un vieil homme qui passait une bonne partie de sa journée à tourner autour de la lamaserie, dans le sens des aiguilles d’une montre, en récitant une prière sacrée (sûtra) et en tournant leurs moulins à prières portables. Nous avons escaladé la colline surplombant le village et nous nous sommes effondrés au sommet au milieu des yacks.
Pendant les trois jours nous avons, visité le temple et ses centaines de moulins à prières, fait des parties de billard avec les jeunes de la ville, fait du stop en moto-tracteur pour revenir des sources d’eaux chaudes et dégusté du thé au beurre de yack chez les habitants. Les gens de Litang sont très fiers de leur région et de leurs traditions qu’ils chantent d’une voix semblant retourner la terre et qui embrase les cœurs. Nous avons terminé notre séjour par une soirée Karaoké dans un restaurant tenu par un chinois fier de recevoir des touristes du bout du monde.

jeudi, novembre 10, 2005

Images Chengdu







































































1. Parc de Renmin Gongyuan une bouffée d'air en centre ville.
2. Renmin Zonglu, une avenue interminable.
3. Centre commercial.
4. Même à Chengdu les bâtiments sont hauts.
5. Une petite pause en bord de route.

mercredi, novembre 09, 2005

Chengdu I


Nous voilà repartis par le train pour 26 heures de voyage. A notre grande surprise les paysages lunaires laissent petit à petit place à de jolies montagnes aménagées en terrasses recouvertes de verdures et de cultures (beaucoup de colza). Nous avons eu un petit déjeuner assez Rock n’Roll offert par un papi, une magnifique cuisse de poulet et une bouteille de vin chinois, un tord boyaux infâme qui brûle l’estomac.
Nous voilà arrivés à Chengdu. Comme toutes les métropoles chinoises la ville est construite en hauteur. Nous nous aventurons dans une forêt de gratte-ciel sur des avenues interminables. Les distances sont tout de même plus raisonnables qu’à Pékin et nous arrivons à notre hôtel sans trop de difficultés. Un bel hôtel ma foi, dans un cadre agréable avec un petit jardin dans une cour intérieure des moustiques et de charmantes petites bêtes ressemblant à des rats traversant les couloirs furtivement. Notre séjour à Chengdu à été assez calme. Nous avons vécu au rythme de la ville, petits massages chinois pour se remettre de notre Ascension de Hua Shan. Le soir nous avons essayé quelques spécialités gastronomiques comme la fondue Sichunaise. Une fondue subtilement épicée (un véritable volcan en ébullition) dans laquelle on cuit des morceaux de viande crue, sans réellement deviner de quel animal il s’agit. La journée se déroule au fil des rues dans les quartiers populaires, dans les quartiers chics, dans les parcs et surtout dans ces salons de thé qui parsèment la ville et où le temps semble s’arrêter.
Après trois jours de repos bien mérités nous voilà en route pour Litang un village dans les montagne à la frontière du Tibet.